L’atelier sur les filières organisé par Wagralim et Fevia Wallonie à la Foire de Libramont et soutenu par ING, suivi d’un drink sur le pavillon TomorrowFood fût un vrai succès ! Plus de 100 participants se sont réunis pour découvrir des projets porteurs de sens et des témoignages inspirants en matière d’alimentation durable. Retour sur les messages clés et découvrez pourquoi la communication est devenue un levier incontournable !
Des projets qui débouchent sur des produits concrets
L’atelier a mis en lumière plusieurs initiatives de terrain qui démontrent qu’il est possible de transformer les systèmes alimentaires en agissant dès la production. Parmi les cas concrets présentés : une nouvelle boisson végétale à base d’avoine soutenue de manière durable via le projet ABC to Food. Celui-ci, soutenu par Wagralim, développe également un levain actif complet à base de farine issue de l’agriculture régénérative. Ce levain, utilisé par Puratos, permet de produire un pain plus digeste tout en réduisant de plus de 50 % les émissions de CO₂ par rapport à un levain standard.
Puratos a rappelé ses trois axes stratégiques : santé, bien-être et durabilité. D’après une étude mondiale de l’entreprise, 55 % des consommateurs recherchent aujourd’hui des produits plus durables, et en Belgique, ce chiffre atteint 57 %. C’est pourquoi ils investissent à la fois dans l’innovation agricole et dans la R&D pour proposer des produits à forte valeur ajoutée. Autre exemple concret : la coopérative Cultivae, née de la collaboration entre un agriculteur et un brasseur, qui relance la culture de l’orge brassicole régénératif.
Recréer des cercles vertueux grâce à la collaboration
La collaboration entre les acteurs est au cœur de la transition alimentaire. Le réseau Farm for Good en est un excellent exemple : il regroupe 107 agriculteurs engagés dans la diversification des rotations, la résilience face au climat et la création de maillages écologiques. Chez Nestlé, l’ambition est claire : atteindre zéro émission nette d’ici 2050. L’entreprise soutient ses partenaires agricoles techniquement et financièrement, avec 21 % de ses fermes déjà en agriculture régénérative – un chiffre qu’elle souhaite porter à 50 % d’ici 2030.
D'autres projets innovants ont été présentés : chez Hesbaye Frost, la gestion optimisée de l’eau sur le champ et le renforcement de la biodiversité ; ou encore le projet Solarec-Interrood qui vise à réduire 30 000 tonnes de CO₂.
La Brasserie Lefebvre, membre de Wagralim, consacre quant à elle 12 % de son budget aux bonnes pratiques : d’ici 2026, sa bière au froment sera 100 % belge et régénérative, tout comme le miel et la coriandre utilisés. Même si cela coûte plus cher, les bénéfices environnementaux sont clairs. Enfin, le Moulin de Tongrinne a insisté sur la nécessité de sortir de la pression des prix en garantissant un prix juste, quelles que soient les circonstances.
Mieux communiquer, un levier devenu indispensable
Un constat a émergé très clairement : communiquer sur ses initiatives est devenu incontournable.
L'atelier a permis d’échanger sur quelques leviers d’impact puissants : ouvrir le dialogue entre agriculture, transformation et distribution, valoriser les productions locales, soutenir un modèle basé sur la qualité et la juste rémunération des agriculteurs, et rendre visible les efforts de toute une filière. Comme l’a souligné le Ministre Coppieters présent lors du drink : il est temps de décloisonner les maillons et de faire de la communication un outil au service de la transition alimentaire.
Faire passer des messages complexes sur la durabilité, les pratiques agricoles ou les impacts environnementaux reste donc un vrai défi. C’est pourquoi un séminaire dédié à la communication durable sera organisé lors de Food Connections, le 25 septembre prochain au Château-Ferme de Profondval : “Communiquer vos engagements durables : impact, cohérence et responsabilité”. Vous souhaitez vous inscrire ? Rendez-vous ici : https://www.foodconnections.be/fr/fc2025/Programme/