La question de l’énergie aura été au centre de toutes les discussions cet hiver pour les entreprises de notre secteur. Le printemps et une accalmie sur les marchés du gaz et de l’électricité ont contribué à éloigner les entreprises de cette préoccupation. Le retour au business as usual serait pourtant une erreur.
Il faut considérer la crise de cet hiver comme un coup de semonce … Il y aura encore d’autres crises liées à l’énergie et pour le moins une évolution profonde et durable de l’accès aux énergies fossiles comme le gaz. Que le levier soit volontaire ou subi, qu’il s’agisse de décarbonation ou de raréfaction des énergies fossiles, l’entreprise doit s’adapter et anticiper au risque de disparaître.
Plusieurs pistes de solutions s’offrent à vous
Cette révolution est inévitable. La question est peut-être de discuter du « quand ». La crise a montré que les entreprises doivent innover sans délai vers une plus grande résilience énergétique. L’Europe donne le signal via le principe DNSH (do no significant harm) : plus aucun subside ne sera attribué à des projets utilisant des énergies fossiles. Ce n’est qu’une mesure du principe DNSH mais elle indique un changement de paradigme profond et d’autant plus vu l’urgence de cette transition.
Il existe une panoplie de solutions non fossiles et durables. Toute infrastructure industrielle est probablement en mesure d’accueillir des panneaux photovoltaïques sur son toit ou d’envisager des solutions comme la géothermie (contactez le pôle si cette thématique vous intéresse) moins connue mais pourtant accessible en Wallonie. Cependant, pour certaines opérations de cuisson ou de séchage, le gaz reste l’option privilégiée.
La biométhanisation, une technique à considérer
La biométhanisation est une des solutions envisageables pour se passer de gaz issu d’énergie fossile. La technologie est aujourd’hui mature et performante. Elle est particulièrement pertinente quand l’entreprise génère des déchets, coproduits ou encore des eaux résiduaires. Le problème devient alors la solution en tout ou en partie évitant une logistique coûteuse. Il existe d’autres bénéfices comme le fait d’avoir une énergie biosourcée et renouvelable.
Le biogaz peut être utilisé pour le séchage et la cuisson comme le gaz de ville conventionnel. Il peut aussi être converti en électricité par une système de cogénération (dispositif qui permet de générer de l’électricité et de la chaleur). L’idéal est alors de pouvoir valoriser la chaleur co-produite dans le processus de fabrication, pour chauffer les locaux ou un réseau de chaleur destiné à des habitations alentours. La biométhanisation est souvent comparée à tort au compostage.
La biométhanisation permet également de retourner à la terre un amendement de qualité, mais aussi de valoriser une énergie biosourcée sans diffuser de méthane très préjudiciable au réchauffement climatique.
Le Pôle vous aide pour optimiser votre consommation d’énergie
Il est bien évident que l’opportunité de transformer des déchets ou co-produits doit être contrebalancée par un investissement et une gestion plus exigeante qu’une installation photovoltaïque par exemple. Si cette thématique vous intéresse et que vous souhaitez innover par la même occasion, n’hésitez pas à revenir vers nous, nous vous mettrons en contact avec les meilleurs spécialistes. De même, si vous vous posez des questions sur les économies d’énergie ou sur une plus grande résilience dans votre approvisionnement énergétique, contactez le Pôle à cette adresse email philippe.gerkens@wagralim.be