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Il est difficile pour les entreprises de trouver la meilleure approche pour lutter contre la fraude alimentaire. Mais qu’entend-t-on exactement par le terme “fraude” ? Comment procéder à une analyse si votre entreprise rencontre un problème ? Quels avantages peut-elle en tirer ?
Dans quel cas parle-t-on de fraude alimentaire ?
La définition de la fraude alimentaire de la GFSI est la suivante : vulnérabilité à la fraude alimentaire, susceptibilité ou exposition à un risque de fraude alimentaire, considéré comme une lacune ou un manquement susceptible de mettre en danger la santé des consommateurs s'il n'est pas corrigé.
En d'autres termes, il s'agit d'un terme générique désignant tous les types d'utilisation de la fraude alimentaire, tels que la substitution intentionnelle, les additifs non répertoriés, la falsification de produits ou la fausse représentation (par exemple, la contrefaçon d'une marque ou la falsification d'informations sur l'étiquetage) d'aliments, d'ingrédients ou d'emballages. Tout cela dans un but économique qui peut, en fin de compte, avoir un effet négatif sur la santé des consommateurs.
Exemples de fraude alimentaire
- La rareté d'huile de tournesol génère une demande excédant l'offre, exerçant ainsi une pression croissante sur l'huile de tournesol et d'autres huiles végétales. Cette situation accroît le risque de fraude alimentaire.
- Fraude à l'origine : déclaration d'une origine autre que celle du produit, par exemple vendre des tomates françaises en tant que tomates italiennes.
Comment votre entreprise peut-elle procéder à une analyse de la fraude alimentaire (VACCP) ?
Dans les manuels de qualité, l'analyse de la fraude alimentaire est également appelée VACCP (Vulnerability Analysis Critical Control Points) au même titre que HACCP (sécurité alimentaire) et TACCP (défense alimentaire). Un contrôle renforcé des fournisseurs est à la base de l'analyse de la fraude alimentaire. Les informations correctes fournies par le fournisseur sur le produit acheté ou encore la matière première sont très importantes pour déterminer si un produit est authentique et s'il répond à la spécification donnée.
Les normes de qualité BRC Food, IFS Food et FSSC 22000 ont émis des directives concernant la gestion de la fraude alimentaire, détaillant les éléments essentiels à prendre en compte pour satisfaire aux exigences de contrôle de la fraude alimentaire.
La première étape de l'analyse VACCP implique la collecte d'informations relatives aux groupes de produits et aux fournisseurs. Il est important de se questionner régulièrement: existe-t-il des antécédents de fraude ou des suspicions liées à ce groupe de produits par le passé ? La chaîne d'approvisionnement est-elle entièrement connue ? Quels sont les contrôles et les analyses déjà réalisés ?
A partir des informations recueillies, le niveau de risque de fraude est évalué et des mesures de contrôle supplémentaires sont mises en place pour les groupes de produits et/ou les fournisseurs présentant le risque le plus élevé.
Avantages concrets
- Meilleure connaissance des matières premières achetées
- Amélioration de la qualité
- Contribution à une transparence accrue dans l’industrie alimentaire
- Renforcement de la confiance des clients
- Ces informations permettent de réduire le risque de produits défectueux
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Leurs experts ont déjà effectué de nombreuses analyses de fraude alimentaire, adoptant une approche approfondie qui évalue le contrôle et l'information des fournisseurs. Le risque est évalué à l'aide d'informations sur les incidents historiques par groupe de produits et sur les nouvelles préoccupations.
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