Goûts d’Afrique : misez sur les saveurs d’Afrique subsaharienne pour surprendre les consommateurs !

April 29, 2021 | No comments yet


Depuis quelques années, la culture africaine connaît un intérêt grandissant de la part du monde occidental.

 

Mais qu’en est-il des cuisines d’Afrique subsaharienne ? Moins connues que ses cousines d’Afrique du Nord, celles-ci restent, pour beaucoup, un terrain inexploré. Ces cuisines ont longtemps souffert de préjugés : elles sont jugées trop grasses, trop lourdes, trop pimentées, avec des odeurs fortes et des présentations peu recherchées.

 

Pourtant, le vent a tourné et on reconnaît volontiers aujourd’hui que les cuisines d’Afrique subsaharienne sont variées et saines, de nombreux plats étant sans gluten, végétariens voire même végétaliens. En 2016, la cuisine ouest-africaine a même été classée par l’Organisation Mondiale de la Santé 4ème dans le top 5 des cuisines les plus saines du monde ! Ses plats sont composés de fruits et légumes, céréales complètes et poissons séchés ou fumés, riches en oméga-3.

 

L’Afrique de l’Ouest comme porte-drapeau

L’Afrique de l’Ouest fait de plus en plus parler d’elle dans les sphères gastronomiques. En effet, depuis 2017, Ikoyi, restaurant londonien étoilé lancé par le chef Jeremy Chan et son ami nigérian Ire Hassan-Odukale, propose une cuisine ouest-africaine stylée dans un décor ultra-contemporain. Au menu, par exemple, un navet servi avec une poudre de manioc, façon farofa brésilienne, et une sauce à base de beurre de palme et poivre ou encore un agneau sauce au café et purée au miso d’hibiscus.

 

À Paris aussi, cette cuisine d’Afrique de l’Ouest fait parler d’elle, avec l’ouverture de deux restaurants gastronomiques en 2020. Mi Kwabo, que l’on doit au chef d’origine béninoise Elis Bond, met en valeur des produits africains et plus particulièrement béninois, comme le fromage peul ou le wagashi (fabriqué dans le Nord du Bénin) ou d’autres épices ouest-africaines comme le soumbala ou nététou (des graines fermentées au goût puissant riche en umami). Djansang, féfé, poivre de Sélim, noix de pèbè, bobimbi… Il y en a de nouvelles épices à découvrir !

 

Les « super-aliments » africains

Chefs, nutritionnistes et scientifiques redécouvrent aussi les vertus d’aliments 100% naturels issus du continent africain. Grâce à la popularité de la cuisine éthiopienne à Bruxelles, on se régale notamment au Toukoul !

 

Aujourd’hui, on découvre les farines de banane plantain de manioc ou de patate douce. Sans gluten et plus digestes, celles-ci contiennent des sucres lents plus facilement assimilables par l’organisme.

 

Après la découverte du jus d’hibiscus rouge, boisson star d’Afrique de l’Ouest, connu comme traitement naturel de prévention de l’hypertension artérielle, commercialisé en Belgique notamment par Moussap (une entreprise créée par un jeune migrant d’origine sénégalaise), on boit du jus de gingembre ou gnamakoudji de chez Origines & Saveurs (une épicerie fine africaine fraichement installée à Bruxelles).

 

On attend encore en Belgique l’arrivée du jus de baobab ou « vin de singe », une boisson acidulée bien connue au Sénégal, source de fibres, d’antioxydants et très riche en calcium, vitamines C et en potassium.

 

Enfin, il ne faudrait pas oublier la poudre de moringa séchée, utilisé traditionnellement dans le couscous ou en infusion. Surnommé « arbre de vie », ce super-aliment contient surtout, à poids égal, autant de protéines qu’un steak de bœuf, quatre fois plus de vitamines A que dans la carotte, autant de magnésium que dans le chocolat noir et une richesse en fer 25 fois plus importante que celle des épinards !

 

L’Afrique dans l’assiette

Si en Belgique, la présence d’un restaurant africain gastronomique manque à l’appel, de nombreuses cantines africaines branchées ont fait leur apparition. A Bruxelles, le Kalu propose une cuisine afro-caribéenne où l’on se régale d’allocos vapeur (banane plantain), de maïs grillé ou de riz jollof (à la tomate et aux piments). Tandis qu’à Liège, chez Yaka Afrotoria, on goûte à des pastels au thon ou à un thiéboudiène (ragoût épicé à base de riz, légumes et poissons) comme à Dakar !

 

Mais pourquoi ne pas faire entrer l’Afrique dans nos assiettes en découvrant des produits ? Comme ce poivre sauvage congolais inédit commercialisé par Misao Kivu en Belgique : un poivre décliné en noir, roux ou blanc et aux parfums incroyables. Toujours chez Misao, on s’entiche aussi de la maniguette, douce ou épicée et de la même famille que la cardamome, dont elle partage certains traits gustatifs.

 

Vous souhaitez découvrir les légumes africains ? L’asbl Chakula, basée en Belgique, propose des légumes cultivés sous serre : chou cavalier, feuilles d’amarante, d’hibiscus ou de patate douce… Dépaysement garanti !

 

Convaincu(e) ? Pourquoi ne pas proposer un chakalaka, un condiment épicé d’origine sud-africaine dans votre assortiment de produits, ou travailler le fonio, une céréale d’Afrique de l’Ouest sans gluten et à l’indice glycérique particulièrement faible ?

 

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